Après une matinée grise et pluvieuse, le soleil a montré le bout de son nez pour me permettre de balader une amie parisienne venue me visiter
La LOIRE à ANCENIS
Toujours ANCENIS
SAINT FLORENT LE VIEIL L'église
Le tombeau de Bonchamp par David D'Angers
Charles Melchior Artus, marquis de Bonchamps, né en 1760 à Juvardeil en Anjou, mort le 18 octobre 1793. Il était un homme politique français, fils de Anne-Artus, Marquis de Bonchamps, commandant des armées vendéennes pendant l'insurrection des royalistes contre la République pendant la Révolution française.
Il servit avec distinction dans la guerre d'Amérique. Il était capitaine au régiment d'Aquitaine, lorsque la Révolution française, qu'il désapprouvait, lui fit quitter cette place. Il se retira dans un château près de Saint-Florent ; c'est là que les insurgés de la Vendée vinrent le chercher pour le mettre à leur tête.
Général prudent et habile, il battit quelquefois les troupes républicaines ; mais ses collègues l'accusèrent souvent d'indécision et de tiédeur. Il fut choisi en 1793 avec Maurice-Louis-Joseph Gigot d'Elbée comme général de l'armée catholique et royale de Vendée. Il obtint d'abord quelques succès dans l'Anjou, et contribua à la prise de Bressuire et de Thouars mais échoua devant Nantes.
Le 17 septembre 1793, l'Armée catholique et royale, commandée par Charette et Bonchamps, rangée en bataille sur le bord de la grande route de Tiffauges à Cholet, faisant face à Torfou, fut attaquée par les Républicains sous les ordres de Kléber.[1]
Kléber, déjà grièvement blessé et se sentant de plus en plus pressé par les Vendéens, arriva au pont de Boussay, y fit placer deux pièces de canon[2]. Après cet échec, le général en chef Canclaux ordonna au général Beysser de se porter sur Boussay. Charette et Bonchamps résolurent de l'attaquer. Ils se joignirent à Montaigu, et là, à la suite d'un combat où le général républicain, atteint d'un biscaïen, passa pour mort pendant quelques moments, sa colonne fut mise dans un désordre complet et s'enfuit, vivement poursuivie jusqu'à Aigrefeuille.
De Montaigu, Charette marcha sur Saint-Fulgent, où il battit de nouveau les Républicains, leur prit 22 canons, leurs bagages et de nombreuses munitions. Le lendemain, 22, Bonchamps et d'Elbée assaillirent près de Clisson le général Canclaux. Déjà Bonchamps s'était emparé des chariots, des ambulances et d'une partie de l'artillerie républicaine ; mais Charette ne vint pas au rendez-vous, et les Vendéens furent vaincus à leur tour.
Le 30 septembre, Kléber, placé sous les ordres de Canclaux, rencontra, à deux lieues de Montaigu, les avant-postes de Bonchamps et de d'Elbée. Ces généraux étaient campés de ce côté avec 40 mille hommes et une nombreuse artillerie. Kléber donna le signal de l'attaque. [3] Après une lutte acharnée de deux heures, les Vendéens, troublés par l'impétuosité d'une charge à la baïonnette, se rompirent et furent mis en déroute.
Aux combats de Saint-Christophe-du-Ligneron et de la Tremblaie, les Vendéens, commandés par Bonchamps, d'Elbée, Lescure et La Rochejaquelein, sont encore battus après une lutte sanglante. Lescure fut mortellement blessé.
A la bataille de Cholet qui eut lieu le 17 octobre 1793, vingt-quatre mille Républicains combattirent contre quarante mille Vendéens découragés, très mal armés et encore plus mal disciplinés. Il y eut peu de batailles où les masses se soient entrechoquées avec autant de fureur. Les Vendéens eurent longtemps l'avantage. Ce fut le jeune général Marceau qui décida la victoire à se ranger de son côté.[4] La perte des insurgés fut évaluée à 8 000 hommes tués ou blessés. D'Elbée y fut blessé grièvement et Bonchamps mortellement. Ce dernier, porté à Saint-Florent-le-Vieil, obtient la grâce et la libération de 5 000 soldats républicains le 18 octobre[5].
Bonchamps meurt le 18 octobre à 11 heures du soir à la Meilleraie en Varades. Il est enterré dans le cimetière de la ville. M. de Barante, rédacteur des Mémoires de Madame de La Rochejaquelein, prétend que quelques jours après les républicains l'exhumèrent pour lui trancher la tête, et l'envoyer à la Convention.
Parmi les prisonniers grâciés se trouvait le père de l'artiste David d'Angers. Ce dernier érigea la célèbre statue du "Pardon de Bonchamps" dont on peut voir l'original à Saint-Florent-le-Vieil et une copie à la galerie David d'Angers ... à Angers.
Source Wikipédia
La LOIRE vue du haut de SAINT FLORENT
Excellente demie journée qui m'a permis de revoir la maison où je vivais il y a dix huit ans et que j'ai quitté avec beaucoup de regrets
avec son parc où tout a été coupé, quel dommage!!!!!!!!!!!