J'ai profité de mon séjour parisien pour faire une visite que je remettais à chaque fois
Visite de tristesse et de recueillement mais nécessaire pour ne pas oublier
LE MEMORIAL de la SHOAH
Le Mémorial de la Shoah a ouvert ses portes le 27 janvier 2005, en plein coeur du Marais, sur le site du Mémorial du martyr juif inconnu.
Né au tournant du 'siècle des génocides', le musée n'entend pas pour autant tourner une page de l'histoire. Cette nouvelle institution est un pont jeté entre les victimes directes de la Shoah et ceux qui n'ont pas vécu, ni directement ni par la médiation de leurs parents, cette période historique.
Inscrit dans la continuité du CDJC (Centre de documentation juive contemporaine, créé dans la clandestinité à Grenoble par Isaac Schneersohn le 28 avril 1943) et du Mémorial du martyr juif inconnu (inauguré le 30 octobre 1956), le Mémorial de la Shoah est en réalité la fusion de ces deux institutions, décidée dès 1997. Il n'en constitue pas moins une nouvelle étape de la transmission de la mémoire et de la découverte de la Shoah, qui étaient jusqu'alors essentiellement portés par les témoins directs de l'extermination des Juifs d'Europe.
Premier centre d'étude et d'archives d'Europe sur la Shoah, le Mémorial est aussi un 'musée de la vigilance' conçu pour apprendre, comprendre et ressentir, parce qu'il est nécessaire de construire encore et toujours 'un rempart contre l'oubli, contre un retour de la haine et le mépris de l'homme', selon les mots d'Eric de Rothschild, président du Mémorial.
Mise à part l'exposition permanente, nous avons pu voir une partie dédiée à Benjamin FONDANE, poète, essayiste, cinéaste et philosophe, déporté et décédé à AUSCHWITZ, en 1944
Et une seconde consacrée à Hélène BERR déportée à 22 ans à AUCHWITZ et décédée à BERGEN BELSEN à 23 ans. L'exposition, débordant le cadre strict du journal et de la personnalité d'Hélène BERR, s'élargit au contexte de l'Occupation et de la persécution des Juifs en France.