On m'avait prévenue mais je ne recule devant aucun sacrifice, j'ai essayé mais vraiment je n'ai pas pu
NAISSANCE
Yann MOIX
La naissance ne saurait être biologique : on choisit toujours ses parents. Naître, c'est semer ses géniteurs. Non pas tuer le père, mais tuer en nous le fils. Laisser son sang derrière, s'affranchir de ses gènes. Chercher, trouver d'autres parents : spirituels. Ce qui compte, ce n'est pas la mise au monde, mais la mise en monde. Naître biologiquement, c'est à la portée du premier chiot venu, des grenouilles, des mulots, des huîtres. Naître spirituellement, naître à soi-même, se déspermatozoïder, c'est à la portée de ceux-là seuls qui préfèrent les orphelins aux fils de famille, les adoptés aux programmés, les fugueurs aux successeurs, les déviances aux descendances. Toute naissance est devant soi. C'est la mort qui est derrière. Les parents nous ont donné la vie ? A nous de la leur reprendre. Le plus tôt possible
Comment un tel ramassis d'insanités a pu percevoir un prix un RENAUDOT de surcroit......... Je n'ai pas été plus loin que la cinquantième page, je pense que l'auteur aurait gagné du temps à se faire psychanaliser !
J'ai adoré le suivant
LES PERROQUETS DE LA PLACE D'AREZZO
Eric-Emmanuel SCHMITT
Ce mot simplement pour te signaler que je t'aime. Signé : tu sais qui.»
Cette lettre anonyme trouble l'existence des riverains de la place d'Arezzo. Dans ce quartier élégant de Bruxelles, quel original, quel pervers, quel corbeau déguisé en colombe s'acharne à violer leur intimité ? Le message entraîne autant de promesses et d'attentes que de déceptions et de catastrophes, chacun l'interprétant à sa façon. Menée par Eric-Emmanuel Schmitt, cette ronde effrénée devient l'encyclopédie des désirs, des sentiments et des plaisirs, le roman des comportements amoureux de notre temps.
Le mot de l'éditeur :
Autour de la place d'Arezzo, où les grands platanes ont été envahis par les perruches et les perroquets, vit une des populations les plus huppées de Bruxelles. S'y croisent, dans un voisinage élégant et contrasté, le fonctionnaire et l'étudiant, le bourgeois et l'artiste, la poule de luxe et la veuve résignée, mais aussi la fleuriste et l'irrésistible jardinier municipal. Des couples, des solitaires, humbles ou orgueilleux, conquérants ou vaincus, comme partout dans le monde. Tous gouvernés par leurs passions, leurs désirs, leurs fantasmes amoureux et sexuels. Jusqu'au jour où leur parvient une lettre, anonyme, identique, mystérieuse, qu'une colombe, et non point un corbeau, leur aurait adressée. Comme une bombe à retardement. "Ce mot simplement pour te signaler que je t'aime. Signé: tu sais qui." Et chacun de s'enflammer, de rêver, d'y voir une promesse, un bonheur attendu, une blague, une menace. On peut imaginer, pour le meilleur et pour le pire, le fatal enchaînement d'espoirs, de déceptions, d'embrouilles et de drames qui s’annoncent… Dramaturge, romancier, nouvelliste, essayiste, cinéaste, traduit en 40 langues et joué dans autant de pays, Eric-Emmanuel Schmitt est un des auteurs les plus lus et les plus représentés dans le monde. Son dernier recueil de nouvelles, Les deux messieurs de Bruxelles, a poursuivi le succès ininterrompu d’un œuvre déjà riche de plus de 30 titres.
Le mien tout simple : J'AI POSITIVEMENT ADORE