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BECASSINE TRICOTE
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8 avril 2008

ALLEZ .......A TABLE

LE SAUPIQUET NIVERNAIS

Le saupiquet, où l'on retrouve la consonance rappelant le terme "sauce piquante" fait partie des nombreuses manières d'accommoder le jambon cru très usité dans les campagnes de la Nièvre.

Ce plat souvent servi à l'occasion d'une fête se prépare avec des tranches pûtôt fines que l'on fait frire dans du saindoux, matière grasse qui sera ensuite utilisée pour faire blondir deux cuillers de farine

L'élément indispensableest bien entendu le vin blanc aligoté de Bourgogne, alors que l'aspect relevé de la sauce sera procuré par le vinaigre de vin et les échalotes finement hachées. Trois ou quatre grains de genièvre seront les bienvenus avant d'incorporer un autre ingrédient indispensable : une généreuse dose de crème fraiche (pas allégée svp) Sel et poivre

Il est recommandé de le servir dans un plat en terre qui le gardera au chaud

Le saupiquet decizois est une variante originaire de DECIZE, et réalisée avec du jambon cuit............

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7 avril 2008

IL Y A DES JOURS

Comme aujourd'hui avec le passage de la Flamme, où des mots, des poèmes, des hommes se rappellent à votre bon souvenir

Liberté

Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom


Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom


Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom


Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom


Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom


Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom


Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom


Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom


Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom


Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom


Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom


Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunis
J'écris ton nom


Sur le fruit coupé en deux
Dur miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom


Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom


Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom


Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom


Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom


Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom


Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom


Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom


Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.
Paul Eluard
in Poésies et vérités 1942
Ed. de Minuit, 1942

6 avril 2008

LES ENDIVES

vont arriver en fin de saison................

Une petite recette vite faite, et délicieuse, testée récemment, je vous la recommande..........

POTAGE D'ENDIVES

Faire fondre les endives coupées en dés dans un mélange d'huile et de beurre, recouvrez les d'un bouillon de viande. Salez, poivrez, puis ajoutez des moules, de la crème fraiche, une pointe de curry (j'en ai mis une bonne pointe) et des fines herbes

Très vite fait, peut être réalisé avec des moules décongelées, c'est vraiment ultra-rapide..............

6 avril 2008

EN PASSANT.................

Une création faite pour le swap PETITES SORCIERES

PICT1012

Comme une idiote j'ai fait la photo avec les coins de protection pour le cadre (en verre et fragile)..............

6 avril 2008

SATISFAITE...................

Les envois pour les swaps FRAISES et ZEN ATTITUDE se feront demain matin..........................

Allez................la petite phrase de rigueur......................j'espère que mes deux swappées seront contentes

L'arrivée sans doute prévue pour mercredi..............

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5 avril 2008

LA RONDE DES BRODEUSES

Echange organisé par Anne-Sophie voir

http://echangebroderie.aceboard.fr/

J'ai reçu cette petite merveille de Sandy

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et comme nous étions en binôme, je lui ai fait cet envoi, le thème était accessoire de brodeuse

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5 avril 2008

UN BONHEUR

Le swap FRAISES reçu de Yyoute

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Une superbe boite gigogne avec sa little à l'intérieur habillées chez Fraises, un sac tissu fraises dans lequel on trouve les indispensables "noyaux de cerise", c'est super. J'avais essayé chez ma fille et pour mes cervicales, c'est idéal, du thé à la fraise des bois, un pot de fraises au jus de citrons accompagné de bonbons, un marque page fait main fraises, et les emballages..............du raffinement à l'état pur.........et une carte bien sûr avec des fraises

MERCI MILLE FOIS

et pendant que je prenais les photos, Célestine que j'aurais du appeler Cabotine supervisait le total en mangeant mes tulipes

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3 avril 2008

UN NOUVEAU BLOG EST NE

et je suis fière de vous le présenter

http://dansmamaison.canalblog.com/

Né aujourd'hui chez ma fille ainée, maman de mes deux p'tits loups Sacha et Salomé

Allez lui rendre visite

3 avril 2008

ELLES et ILS Y SONT NES.................

à DECIZE, petite ville en Loire assise

GUY COQUILLE

(11 novembre 1523, Decize en Nivernais - 11 mars 1603), en latin Conchylius, sieur de Romenay ; jurisconsulte, publiciste et poète français. Avocat à Paris, puis à Nevers (1569), procureur général du duché de Nevers (1571), il s’opposa à la Ligue. Représentant du tiers aux états de Blois (1576 et 1588), il fut le principal rédacteur des Cahiers de cet ordre.

Ses ouvrages les plus importants sont le L’Institution au droit des français, les Coutumes du pays et duché de Nivernais (v. 1590), dans lesquels il s’avère un véritable pédagogue du droit coutumier, et le Traité des libertés de l’Église de France (1594), dans lequel il établit la théorie juridique des libertés de l’Église gallicane

SAINT JUST

Image:Saint Just.jpg

Louis Antoine Léon de Saint-Just est un homme politique français, né à Decize (Nièvre) le 25 août 1767 et mort à Paris le 28 juillet 1794 (10 thermidor an II), qui se distingua pour son intransigeance sous la Terreur. Il fut surnommé l'« archange de la Terreur » ou aussi « l'archange de la Révolution ».

ADOLPHE HANOTEAU

(Decize 12 juin 1814- Decize 17 avril 1897) est un général français auteur d'études sur les Kabyles. Il sert dans le génie. Après quelques années passées en métropole, il est affecté en 1845 comme capitaine à la direction du génie de l’Algérie. Détaché en 1846 au service central des affaires arabes, il suit le général Changarnier à Paris lors des événements de 1848 et retrouve l’Algérie en 1853. Il est successivement : chef du bureau arabe de Médéah (1853), adjoint au bureau politique à Alger (1854), commandant supérieur des cercles de Drah el Mizan (1859) et de Fort-Napoléon (Fort-National) (1860), directeur des affaires arabes de la division d’Alger (1862), colonel attaché au bureau politique (1865) et, de nouveau, commandant supérieur du cercle de Fort-Napoléon (1866). Général de brigade en 1870, il commande la subdiv. milit. de Dellys, est mis en disponibilité en 1871, reçoit en 1873 le commandement de la subdiv. de la Creuse et en 1874, celui de la subdiv. d’Orleansville. Placé dans la section de réserve en 1876, il est admis à la retraite en 1878. Il consacre l’essentiel de son activité à l’étude de la langue, des moeurs et des institutions kabyles. En 1873, il est nommé membre correspondant à l’Académie des inscriptions et belles-lettres

Parmi ses descendants, nous retrouvons Guillaume HANOTEAU, il me semble son petit-fils

Né le 29 avril 1908 à Paris, fils de Jean Hanoteau, historien [1869-1939], et de Léonie Regnault. Etudes : lycées Montaigne et Louis-le-Grand, collège Ste-Barbe, faculté de droit de Paris ; docteur en droitIl fit partie de la Résistance sous le pseudonyme de « Lombard », et resta toujours très discret sur ses activités durant la guerre, mais il semble avoir côtoyé les plus hautes autorités

Auteur dramatique (depuis 1949), journaliste à Paris-Match (depuis 1952 et jusqu’à 1975), à Marie-Claire, Télé 7 jours, et à Radio-Luxembourg. A signé les scénarios ou les dialogues de huit films et tourné dans deux autres : La Banquière [1980] et Le Bon Plaisir [1983], de Francis Girod

et Jean William HANOTEAU, fils du journaliste - écrivain Guillaume HANOTEAU, est né a Decize en juin 1937. S'il a fait de très classiques études littéraires au lycée Henri IV, 1'amour de la peinture 1'a saisi dès 1'âge de 10 ans: "J'ai commencé et je n'ai plus arrêté, sourit-il aujourd'hui. J'ai toujours dessiné, sans jamais penser vraiment, même aujourd'hui, être un peintre."

MAURICE GENEVOIS

Né à Decize (Nièvre), le 29 novembre 1890.
Maurice Genevoix fut élève au lycée d’Orléans, puis au lycée Lakanal, avant d’entrer à l’École normale supérieure. Mobilisé en 1914, il dut interrompre ses études pour rejoindre le front comme officier d’infanterie. Très grièvement blessé, il devait tirer de l’épreuve terrible que fut la guerre des tranchées la matière des cinq volumes de Ceux de 14 : Sous Verdun (1916), Nuits de guerre (1917), Au seuil des guitounes (1918), La Boue (1921), Les Éparges (1923), œuvre qui prit place parmi les grands témoignages de la Première Guerre mondiale.
La paix revenue, Maurice Genevoix devait renoncer à sa carrière universitaire pour se retirer en Sologne et se consacrer à la littérature. Son œuvre abondante a souvent pour cadre la nature du Val-de-Loire dans laquelle évoluent en harmonie hommes et bêtes. On citera : Rémi des Rauches (1922), Raboliot, qui lui valut une précoce reconnaissance avec le prix Goncourt 1925, La Boîte à pêche (1926), Les Mains vides (1928), Rroû (1930), L’Assassin (1932), Gai-l’Amour (1932), Forêt voisine (1933), Marcheloup (1934), Le Jardin dans l’île (1936), La Dernière Harde (1938), Les Compagnons de l’Aubépin (1938), L’Hirondelle qui fit le printemps (1941), Sanglar (1946), L’Aventure est en nous (1952), Fatou Cissé (1954), Routes de l’aventure (1959), Au cadran de mon clocher (1960), La Loire, Agnès et les garçons (1962), Derrière les collines (1963), Christian Caillard (1965), Beau Français (1965), La Forêt perdue (1967), Images pour un jardin sans murs (1968), Tendre bestiaire (1969), Bestiaire enchanté (1970), Bestiaire sans oubli (1971), La Mort de près (1972), Un jour (1976), Loreleï (1978), La Motte rouge (1979), Trente mille jours (1980).
Observateur très attentif, très subtil, très profond de la vie des champs et des forêts, son style descriptif, exemplaire, peut être sans dommage comparé à celui de Colette.
Candidat au fauteuil de Louis Gillet, au mois d’avril 1946, Maurice Genevoix s’était retiré devant Paul Claudel. Il fut élu le 24 octobre suivant, sans concurrent, par 19 voix au fauteuil de Joseph de Pesquidoux et fut reçu le 13 novembre 1947 par André Chaumeix.
Homme d’amitié, Maurice Genevoix assuma pendant quinze ans, de 1958 à 1973, la charge de secrétaire perpétuel avec un dévouement et une bonne grâce qui restent inoubliées.
Mort le 8 septembre 1980

MARGUERITE MONNOT

Née à Decize dans la Nièvre en 1903, Marguerite Monnot a su conquérir par son seul talent le monde très prisé de la chanson. Pianiste prodige, elle donne son premier concert à Nevers à l'âge de 3 ans 1/2, puis elle se produit régulièrement à Paris entre 8 et 15 ans, avant d'aller s'y installer pour étudier auprès des plus grands maîtres de son temps. Alors qu'elle semblait destinée à une grande carrière de concertiste, des ennuis de santé l'obligent à abandonner cette voie. C'est par hasard qu'elle se tourne alors vers la chanson populaire: elle découvre un art qui lui permet d'exprimer son talent et de toucher un large public, en France et même jusqu'aux Etats-Unis. Marguerite Monnot est issue d'une famille de musiciens: son père, titulaire de l'orgue de l'église Saint Aré à Decize, est aussi compositeur, tandis que sa mère donne des cours de piano. Le talent est dans les gènes de cette enfant qui compose, à l'âge de 3 ans, sa première pièce pour piano. Elle donne de nombreux concerts dès son plus jeune âge et suscite l'enthousiasme et l'admiration de la critique, et même du grand compositeur Camille Saint-Saëns. Mais c'est pour la musique populaire, cet art "mineur", qu'elle consacrera tout son talent, en composant plus de 200 chansons. Des succès intemporels qui continuent d'inspirer aujourd'hui tous les styles et toutes les générations

Je vous parle de Marguerite Monnot comme une évidence, elle était l'amie, la confidente, la compositrice de nombre de chansons d'Edith Piaf et autres chanteurs (Mon Légionnaire, la Goualante du Pauvre Jean, Milord etc.................

et pour finir, le 14 juin 1944, en plein débarquement !!!!!!! une cigogne terrorisée m'a laissé tomber, alors que je partais pour la Bretagne d'où mon amour de l'Alsace............... et le choix de mon pseudo !!!!!!!!!!!!

VOTRE DEVOUEE

http://www.bretagne.com/fr/culture/histoire/becassine

2 avril 2008

A L 'ENSEIGNE DES BORDS DE LOIRE

Ce soir, j'ai l'esprit à parler de ce grand fleuve, le plus beau, ceux qui, comme moi, vivent et ont grandi sur ses rives ne me dédieront pas..............et puis Maurice Genevoix écrivain de la Loire n'est-il pas né dans le même village que moi à DECIZE.............

Quand la Loire était encore navigable, elle l'est encore sur certaines parties. Dans la Nièvre, il existe encore des gabares........, il y avait encore des mariniers qui faisaient circuler les marchandises venant de NANTES et remontaient jusqu'à ORLEANS et même au-delà

Si les "chie-en-l'iau" du fleuve (les mariniers) n'appréciaient guère les "culs terreux" de la plaine (les paysans) ils entretenaient en revanche une franche coterie avec les "tète-douzils" des coteaux (les vignerons).

Il faut dire qu'un gabarier digne de ce titre ne crachait que dans l'eau de sa garce de rivière, au grand jamais dans le vin d'une chopine ; et les gens des corporations bachiques, eux, n'étaient point regardants dès qu'il s'agissait de titiller la fillette ou de culbuter une dame-jeanne, n'entendez par là que : vider une bouteille.

Or donc, mariniers et vignerons se sentaient un peu frères de picrate, presque du même bord, chacun tanguant ensuite à sa façon.

Cette complicité de beuverie eut bien sûr de mémorables avantagesn notamment le plat suivant que dans la moindre taverne, de Roanne à Nantes, se faisait un devoir de proposer un équipage en bordée..........

.

LA MATELOTE DES TONNELIERS BLESOIS

1 kg de poitrine (grasse) de veau, 90 gr de beurre, 3 cuillers à soupe de farine, 12 petits oignons, 1/2 bouteille de vin rouge, 4 carottes, 1 bouquet garni, persil, croutons, sel, et poivre

Coupez la, poitrine en morceaux grossiers.

Mettez à blanchir pendant 1/4 d'heure dans l'eau bouillante. Egouttez, puis essuyez chaque morceau

Dans une cocotte, faites fondre le beurre. Laissez pleuvoir la farine, mélangez. Mouillez au vin. Ajoutez les carottes découpées en rondelles, les oignons et le bouquet garni. Salez et poivrez. Couvrez et laisser mijoter pendant une bonne heure et demie. Dressez sur un plat chaud. Décorez avec les croutons frits et un semis de persil.

C'est une recette de grand-mère que j'ai expérimenté et qui est délicieuse...........

Recette et documentation  trouvée dans le livre de Gérard Boutet     .Nos grands-mères aux fourneaux

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