à DECIZE, petite ville en Loire assise
GUY COQUILLE
(11 novembre 1523, Decize en Nivernais - 11 mars 1603), en latin Conchylius, sieur de Romenay ; jurisconsulte, publiciste et poète français. Avocat à Paris, puis à Nevers (1569), procureur général du duché de Nevers (1571), il s’opposa à la Ligue. Représentant du tiers aux états de Blois (1576 et 1588), il fut le principal rédacteur des Cahiers de cet ordre.
Ses ouvrages les plus importants sont le L’Institution au droit des français, les Coutumes du pays et duché de Nivernais (v. 1590), dans lesquels il s’avère un véritable pédagogue du droit coutumier, et le Traité des libertés de l’Église de France (1594), dans lequel il établit la théorie juridique des libertés de l’Église gallicane
SAINT JUST
Louis Antoine Léon de Saint-Just est un homme politique français, né à Decize (Nièvre) le 25 août 1767 et mort à Paris le 28 juillet 1794 (10 thermidor an II), qui se distingua pour son intransigeance sous la Terreur. Il fut surnommé l'« archange de la Terreur » ou aussi « l'archange de la Révolution ».
ADOLPHE HANOTEAU
(Decize 12 juin 1814- Decize 17 avril 1897) est un général français auteur d'études sur les Kabyles. Il sert dans le génie. Après quelques années passées en métropole, il est affecté en 1845 comme capitaine à la direction du génie de l’Algérie. Détaché en 1846 au service central des affaires arabes, il suit le général Changarnier à Paris lors des événements de 1848 et retrouve l’Algérie en 1853. Il est successivement : chef du bureau arabe de Médéah (1853), adjoint au bureau politique à Alger (1854), commandant supérieur des cercles de Drah el Mizan (1859) et de Fort-Napoléon (Fort-National) (1860), directeur des affaires arabes de la division d’Alger (1862), colonel attaché au bureau politique (1865) et, de nouveau, commandant supérieur du cercle de Fort-Napoléon (1866). Général de brigade en 1870, il commande la subdiv. milit. de Dellys, est mis en disponibilité en 1871, reçoit en 1873 le commandement de la subdiv. de la Creuse et en 1874, celui de la subdiv. d’Orleansville. Placé dans la section de réserve en 1876, il est admis à la retraite en 1878. Il consacre l’essentiel de son activité à l’étude de la langue, des moeurs et des institutions kabyles. En 1873, il est nommé membre correspondant à l’Académie des inscriptions et belles-lettres
Parmi ses descendants, nous retrouvons Guillaume HANOTEAU, il me semble son petit-fils
Né le 29 avril 1908 à Paris, fils de Jean Hanoteau, historien [1869-1939], et de Léonie Regnault. Etudes : lycées Montaigne et Louis-le-Grand, collège Ste-Barbe, faculté de droit de Paris ; docteur en droitIl fit partie de la Résistance sous le pseudonyme de « Lombard », et resta toujours très discret sur ses activités durant la guerre, mais il semble avoir côtoyé les plus hautes autorités
Auteur dramatique (depuis 1949), journaliste à Paris-Match (depuis 1952 et jusqu’à 1975), à Marie-Claire, Télé 7 jours, et à Radio-Luxembourg. A signé les scénarios ou les dialogues de huit films et tourné dans deux autres : La Banquière [1980] et Le Bon Plaisir [1983], de Francis Girod
et Jean William HANOTEAU, fils du journaliste - écrivain Guillaume HANOTEAU, est né a Decize en juin 1937. S'il a fait de très classiques études littéraires au lycée Henri IV, 1'amour de la peinture 1'a saisi dès 1'âge de 10 ans: "J'ai commencé et je n'ai plus arrêté, sourit-il aujourd'hui. J'ai toujours dessiné, sans jamais penser vraiment, même aujourd'hui, être un peintre."
MAURICE GENEVOIS
Né à Decize (Nièvre), le 29 novembre 1890.
Maurice Genevoix fut élève au lycée d’Orléans, puis au lycée Lakanal, avant d’entrer à l’École normale supérieure. Mobilisé en 1914, il dut interrompre ses études pour rejoindre le front comme officier d’infanterie. Très grièvement blessé, il devait tirer de l’épreuve terrible que fut la guerre des tranchées la matière des cinq volumes de Ceux de 14 : Sous Verdun (1916), Nuits de guerre (1917), Au seuil des guitounes (1918), La Boue (1921), Les Éparges (1923), œuvre qui prit place parmi les grands témoignages de la Première Guerre mondiale.
La paix revenue, Maurice Genevoix devait renoncer à sa carrière universitaire pour se retirer en Sologne et se consacrer à la littérature. Son œuvre abondante a souvent pour cadre la nature du Val-de-Loire dans laquelle évoluent en harmonie hommes et bêtes. On citera : Rémi des Rauches (1922), Raboliot, qui lui valut une précoce reconnaissance avec le prix Goncourt 1925, La Boîte à pêche (1926), Les Mains vides (1928), Rroû (1930), L’Assassin (1932), Gai-l’Amour (1932), Forêt voisine (1933), Marcheloup (1934), Le Jardin dans l’île (1936), La Dernière Harde (1938), Les Compagnons de l’Aubépin (1938), L’Hirondelle qui fit le printemps (1941), Sanglar (1946), L’Aventure est en nous (1952), Fatou Cissé (1954), Routes de l’aventure (1959), Au cadran de mon clocher (1960), La Loire, Agnès et les garçons (1962), Derrière les collines (1963), Christian Caillard (1965), Beau Français (1965), La Forêt perdue (1967), Images pour un jardin sans murs (1968), Tendre bestiaire (1969), Bestiaire enchanté (1970), Bestiaire sans oubli (1971), La Mort de près (1972), Un jour (1976), Loreleï (1978), La Motte rouge (1979), Trente mille jours (1980).
Observateur très attentif, très subtil, très profond de la vie des champs et des forêts, son style descriptif, exemplaire, peut être sans dommage comparé à celui de Colette.
Candidat au fauteuil de Louis Gillet, au mois d’avril 1946, Maurice Genevoix s’était retiré devant Paul Claudel. Il fut élu le 24 octobre suivant, sans concurrent, par 19 voix au fauteuil de Joseph de Pesquidoux et fut reçu le 13 novembre 1947 par André Chaumeix.
Homme d’amitié, Maurice Genevoix assuma pendant quinze ans, de 1958 à 1973, la charge de secrétaire perpétuel avec un dévouement et une bonne grâce qui restent inoubliées.
Mort le 8 septembre 1980
MARGUERITE MONNOT
Née à Decize dans la Nièvre en 1903, Marguerite Monnot a su conquérir par son seul talent le monde très prisé de la chanson. Pianiste prodige, elle donne son premier concert à Nevers à l'âge de 3 ans 1/2, puis elle se produit régulièrement à Paris entre 8 et 15 ans, avant d'aller s'y installer pour étudier auprès des plus grands maîtres de son temps. Alors qu'elle semblait destinée à une grande carrière de concertiste, des ennuis de santé l'obligent à abandonner cette voie. C'est par hasard qu'elle se tourne alors vers la chanson populaire: elle découvre un art qui lui permet d'exprimer son talent et de toucher un large public, en France et même jusqu'aux Etats-Unis. Marguerite Monnot est issue d'une famille de musiciens: son père, titulaire de l'orgue de l'église Saint Aré à Decize, est aussi compositeur, tandis que sa mère donne des cours de piano. Le talent est dans les gènes de cette enfant qui compose, à l'âge de 3 ans, sa première pièce pour piano. Elle donne de nombreux concerts dès son plus jeune âge et suscite l'enthousiasme et l'admiration de la critique, et même du grand compositeur Camille Saint-Saëns. Mais c'est pour la musique populaire, cet art "mineur", qu'elle consacrera tout son talent, en composant plus de 200 chansons. Des succès intemporels qui continuent d'inspirer aujourd'hui tous les styles et toutes les générations
Je vous parle de Marguerite Monnot comme une évidence, elle était l'amie, la confidente, la compositrice de nombre de chansons d'Edith Piaf et autres chanteurs (Mon Légionnaire, la Goualante du Pauvre Jean, Milord etc.................
et pour finir, le 14 juin 1944, en plein débarquement !!!!!!! une cigogne terrorisée m'a laissé tomber, alors que je partais pour la Bretagne d'où mon amour de l'Alsace............... et le choix de mon pseudo !!!!!!!!!!!!
VOTRE DEVOUEE