Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
BECASSINE TRICOTE
Newsletter
Derniers commentaires
27 novembre 2011

UNE JOURNEE COMME JE LES AIME

Un temps magnifique en ce dernier week-end de novembre

Le marché du dimanche matin, marché angevin que j'affectionne particulièrement, aux étals gorgés de soleil de par leur composition, des vendeurs agréables et souriants

Un thé à la menthe en terrasse, crêpe à tremper dans une soucoupe de miel, dattes, olives et pistaches, et un air de Bruel qui nous vient à la tête ...........................

048

Le caddy plein, (pour les gourmands, juste un échantillon) ............. 

direction le château de BRISSAC QUINCE et son marché de NOEL ....

047

004

 

006

Cette année : NOEL à la Cour d'Autriche

007

009

010

Une occasion festive pour visiter ce superbe château

011

012

Les caves du château

014

015

016

La cuisine médiévale

017

Sapins magnifiquement décorés sur chaque retour du grand escalier

018

la chambre de Louis XIII

BRISSAC QUINCE est à une encablure des PONTS DE CE :

Le 7 août 1620 eut lieu la bataille des Ponts-de-Cé, connue également sous le nom des "Drôleries des Ponts-de-Cé", entre les partisans du roi Louis XIII et ceux de sa mère, Marie de Médicis, que son fils avait écarté de la Régence trois ans plus tôt, et qui tentait de revenir au pouvoir. Par la défection de ses principaux nobles, les troupes de Marie de Médicis furent bientôt sans commandement avant le combat. L'armée royale n'eut plus qu'à disperser ses fantassins dans une "drôlerie" générale.

019

020

la chapelle

021

la chambre MORTEMART

023

024

L'intérieur du château terminé, direction les écuries et une balade dans le parc, le soleil est là

 038

 Le parc, les écuries

 039

au détour d'une allée, rencontre avec Sissi et François Joseph !!

041

043

 l'AUBANCE qui se faufile sous des arbres au couleurs d'automne

Un dernier vin chaud avant de reprendre la route du retour...............

046

Une belle journée !!!!!!!!!!!!!!

Publicité
9 novembre 2011

UN SOURIRE

Dans ce monde de bruts !!!!!!

 

Un athée se promenait dans les bois tout en s'extasiant devant la nature : 
« Quels arbres majestueux, quelle puissante rivière, quels beaux animaux! » se disait-il. 
 Comme il marchait le long de la rivière, il entendit un sourd grognement provenant d'un buisson à proximité.   Il jeta un oeil dans cette direction et vit un  énorme grizzly de plus de 2 m de haut qui s'apprêtait à le charger. 
Il courut aussi vite qu'il le pouvait dans un  petit sentier, regarda par-dessus son épaule
et réalisa que l'ours le talonnait.  Il trébucha et tomba sur le sol.
Comme il tentait de se relever, il vit l'ours au-dessus de lui, la patte droite prête à le frapper ! 
À cet instant, l'athée s'écria:  « Oh, mon Dieu! » 
Le temps s'arrêta, l'ours se figea et la forêt  devint silencieuse.  
Une lumière vive apparut près de l'homme et une voix vint du ciel : 
« Tu as nié mon existence durant toutes ces  années et attribué la Création à un accident
cosmique. Dois-je t'aider à te sortir de cette situation ?  Crois-tu que je puisse te considérer comme un croyant ?»
 

L'athée regarda vers la lumière et répondit humblement : 
« Je crois qu'il serait hypocrite de ma part de vous demander de me considérer comme un bon
catholique, mais peut-être pourriez vous rendre l'ours ... catholique? » 
« Très bien », dit la voix. 

La lumière s'éteignit, la forêt reprit  son chant.  L'ours  pencha la tête  et tout benoîtement joignit ses deux pattes en murmurant : 
«Seigneur, bénissez ce repas.»

9 novembre 2011

9 NOVEMBRE 1938

Afin que nul n'oublie ..................

La "Nuit de Cristal" (Kristallnacht) est le nom donné au violent pogrom qui eut lieu les 9 et 10 novembre 1938, dans toute l'Allemagne et les territoires récemment annexés (Autriche et Sudètes), à l'initiative des dirigeants du parti nazi et des S.A. (sections d'assaut). L'origine du nom de cet événement est liée au nombre incalculable de vitres brisées des synagogues, magasins, centres communautaires et maisons appartenant à des Juifs qui furent mis à sac et détruits à cette occasion. Ce terme est devenu un euphémisme pour désigner cette brutale opération et n'exprime pas de façon appropriée les souffrances qu'elle causa.

Les autorités allemandes présentèrent la Nuit de Cristal comme une explosion spontanée de la colère populaire en réponse à l'assassinat d'Ernst von Rath, troisième secrétaire de l'ambassade d'Allemagne à Paris, le 7 novembre 1938, par Herschel Grynszpan, un Juif polonais âgé de 17 ans. Quelques jours auparavant, Grynszpan avait reçu une carte postale de sa soeur qui l'informait qu'elle et ses parents, avec des milliers d'autres Juifs de nationalité polonaise vivant en Allemagne (les parents de Grynszpan vivaient en Allemagne depuis 1911), avait été expulsés d'Allemagne sans préavis. Dans un premier temps, l'accès à leur pays d'origine leur avait été refusé mais par la suite, conduits physiquement de l'autre côté de la frontière, les parents de Grynszpan et les autres Juifs expulsés avaient été relégués dans un camp de réfugiés près de la ville de Zbaszyn, à proximité de la frontière germano-polonaise.

Von Rath mourut le 9 novembre 1938, deux jours après l'attentat. Les Nazis attribuèrent l'assassinat à la "communauté juive mondiale" et, par mesure de représailles, organisèrent un pogrom massif sur l'ensemble du territoire du Reich. Dans toute l'Allemagne, y compris l'Autriche récemment annexée, des centaines de synagogues furent saccagées, pillées et détruites. Nombre d'entre elles furent incendiées, et les pompiers avaient reçu l'instruction de les laisser brûler et d'empêcher seulement que les flammes ne s'étendent aux bâtiments voisins. Les vitrines de 7 500 établissements commerciaux appartenant à des Juifs furent brisées, et leurs marchandises pillées. Des cimetières juifs furent profanés. Des groupes de S.A. parcoururent les rues, s'attaquant aux Juifs qu'ils rencontraient : une centaine de Juifs furent tués. Poussés au désespoir par la destruction de leurs maisons, de nombreux Juifs, parfois des familles entières, se suicidèrent.

Ce pogrom fut particulièrement violent à Berlin et à Vienne, où vivaient les deux communautés juives les plus importantes du Reich. La plupart des synagogues de Berlin furent détruites par les flammes et de nombreux magasins et habitations appartenant à des Juifs furent pillés et saccagés. Des dizaines de Juifs furent tués. A Vienne, la plupart des synagogues et des maisons de prière de la ville furent détruites ou brûlées sous les yeux des pompiers et de la population.

Si, pour l'essentiel, ils ne participèrent pas au pogrom, les SS et la Gestapo (police secrète d'Etat) le prirent comme prétexte pour procéder à l'arrestation d'environ 30 000 hommes juifs. Ils furent envoyés dans les camps de concentration de Dachau, Buchenwald et Sachsenhausen. Soumis à des traitements brutaux, ils furent ensuite relâchés dans les trois mois qui suivirent, mais durent s'engager à quitter l'Allemagne. Au total, on estime de 2 000 à 2 500 (en incluant les morts dans les camps de concentration) le nombre de morts liés directement ou indirectement à la Nuit de Cristal.

Les Nazis attribuèrent aux Juifs eux-mêmes la responsabilité de la nuit de Cristal et infligèrent une amende d'un milliard de marks (soit 400 millions de dollars au taux de change de 1938) à la communauté juive allemande. Le Reich confisqua toutes les indemnisations des assurances qui auraient dû être versées aux Juifs dont les établissements commerciaux ou les habitations avaient été pillés ou détruits, et les propriétaires juifs durent prendre à leur charge les frais des réparations.

La nuit de Cristal annonçait une nouvelle vague de lois antisémites. Dans les semaines qui suivirent, le gouvernement allemand promulgua toute une série de lois et de décrets visant à exproprier les Juifs de leurs biens, à les priver de leurs moyens de subsistance et à les exclure de toute vie sociale. Des lois imposèrent l' "aryanisation" (le transfert à des propriétaires non juifs) des entreprises et des propriétés immobilières appartenant à des Juifs, à une fraction de leur valeur réelle. Les écoles juives furent fermées et les enfants juifs qui fréquentaient encore des écoles allemandes furent expulsés. Les Juifs se virent interdire l'exercice de la plupart des professions libérales, durent vendre leurs objets de valeur à des services d'achat de l'Etat et furent assujettis à des impôts spéciaux. Les Juifs n'avaient pas le droit de posséder de voiture, leurs permis de conduire leur furent retirés et leur accès aux transports en commun était rigoureusement réglementé. L'accès des théâtres, des salles de concert et de cinéma et des lieux de divertissement en général était interdit aux Juifs. Ils furent ensuite concentrés dans des "maisons juives" : ils n'avaient plus le droit d'habiter dans les mêmes   immeubles que les  "aryens".

Les Nazis prirent comme prétexte l'acte isolé d'un jeune Juif pourdépouiller l'ensemble de la population juive et pour l'exclure de toute vie sociale et les forcer à émigrer.

Source : http://www.ushmm.org

7 novembre 2011

AUTOUR de SAINT SAVIN

à une encablure, une superbe petite chapelle

 

pieta 2

 

 ntre dame de pieta

NOTRE DAME de PIETA 

DSC_0497

Edifice des XIe-XVIIIe siècle ,

 inscrit aux Monuments Historiques depuis 1935

 L'intérieur , entièrement décoré , contient un rétable du XVIIIe .

Au dessus du portail , une niche abrite une statue blanche de la Vierge en Piéta,

pieta 4

pieta 5

pieta 7

PIETA9

PIETA8

 DSC_0499

DSC_0500

DSC_0502

Une petite merveille dans un écrin de verdure

DSC_0510

6 novembre 2011

LES CAGOTS

Au cours de la visite dans la Collégiale de Saint Savin, on remarque

 cagot1

 
 

le bénitier des cagots

Vraisemblablement du XIIe siècle. C'est un monolythe de 60 cm de haut. Sa vasque d'environ 35 cm de diamètre est soutenue, en partie, par deux personnages dos à dos, dont les épaules et les genoux fléchissent sous le poids. Il se trouvait en 1859 à l'extérieur du grand portail. Une tradition indique qu'il était destiné à l'usage exclusif des cagots. Ce n'est pas sûr puisque les cagots de Saint-Savin, possédaient, dans leur quartier de Mailhoc, un cimetière et une chapelle à eux (chapelle Sainte-Madeleine, tombée en vétusté en 1792). Il est possible que le bénitier ait été transféré dans cette église lors de la destruction de la chapelle des cagots

Késakéo ???????????????? me dis-je .................

Les cagots, un mot qui m'était connu, une signification qui ne l'était pas du tout. Une recherche s'imposait dont je veux vous faire profiter, mais peut-être êtes vous moins ignorantes que je ne l'étais jusqu'à ce jour !!!!!!!!!!!!!!

Parias parmi les parias, les Cagots peuvent être comparés aux intouchables indiens.
Ils furent présents dans toute l'Europe au moyen âge ; en Bretagne, dans le Bas-Poitou, en Guyenne, en Gascogne, dans le pays basque, en Navarre et surtout en Béarn.
Les montagnes des Pyrénées, pourtant terres de refuge, où les ségrégations eurent peu de prises, terre des Cathares, furent néanmoins le lieu où le phénomène des Cagots fût le plus appuyé.

Leur origine reste mystérieuse, plusieurs thèses sont évoquées, allant de wisigoths battus par Clovis à Poitiers, aux Sarazins, juifs, cathares, lépreux…Il est cependant probable qu'ils soient les descendants d'un peuple vaincu par les armes.
Le nom même de " cagot " est d'origine incertaine, il peut venir de " cangoth ": les chiens de Ghoth. On retrouve aussi les termes de Gézitain, Chrestians, Gahets, Capots, Agots

cagot4

Race maudite à vie, leur condition était mentionnée dès la naissance dans l'acte de baptême, célébré à la nuit tombée, sans carillons. Ils ne portaient pas de nom mais un prénom suivi du terme Chrestiaa, Cagot, Gézitain. Une fois morts ils étaient inhumés à l'écart des " vrais chrétiens ".
Parmi la longue liste des interdits on peut citer : le mariage avec des non cagots, l'exercice de certains métiers en rapport avec l'eau, la terre, le feu, les aliments, porter une arme ou un objet tranchant…À l'origine des ces interdictions on retrouvait la peur de la lèpre dont les cagots étaient tous censés êtres infectés.
Malgré ces interdictions draconiennes, ils peuvent occuper des postes de chirurgiens ou sages-femmes et on leur prête des vertus de guérisseurs. La plupart sont charpentiers, vanniers, tisserands, maçons, parfois réputés et appréciés pour leur travail, d'autant que, généralement, ils ne reçoivent pas de salaire et sont seulement exonérés d'impôt.
Dans certains endroit ils devaient porter une patte de canard ou d'oie d'étoffe rouge cousue sur leurs vêtements.

cagot3

Ils sont parqués au fond de l'église lors de l'office, ils ont un bénitier distinct, parfois même ils ont une porte spéciale, plus petite, les obligeant à se courber pour entrer.
Ils vivent dans des quartiers spéciaux, souvent en lieu et place d'anciennes léproseries, vont chercher l'eau à des fontaines spéciales.
Malheur à celui qui oublierait sa condition et ses contraintes : en 1741, un cagot maître charpentier de Moumour eut les pieds percés au fer rouge pour avoir voulu cultiver la terre.

Malgré cette disgrâce, ils dépendent directement de l'église et non de la commune (jurat) ou des vicomtes.

Sources :http://www.loucrup65.fr/pgie0056.htm et http://www.originepyrenees.com/mag/hist/

Publicité
6 novembre 2011

INCONTOURNABLE

Un séjour à ARGELES GAZOST ne peut être complet sans un repas

 

DSC_0438

Chez  MARTHE

Route du HAUTACAM

DSC_0432

Pierre BONTE, lui avait consacré un chapitre dans ses visites de la FRANCE. Cet escalier représentant un grognard de l'armée Napoléonnienne a été entièrement sculpté au couteau, il y a bien ..../ bien .....longtemps.

Ce restaurant familial, cuisine campagnarde ......

DSC_0436

direct du producteur au consommateur, sert des repas entièrement constitués de produits maison, repas qui rappellent ceux servis pour "pèle-porc", l'équivalent morvandiau de la Saint Cochon

Garbure, charcutailles maison, truites du gave tout proche, côtes d'agneau ou confit selon les goûts, salade du jardin voisin, fromage maison et dessert, ceci pour la très modique somme de 15 euros par pêrsonne.

DSC_0431

Chez Marthe, tout est bon, les patrons sont sympas, et même les brodeuses en prennent plein les yeux !!!!!

1 novembre 2011

DE RETOUR

après trois semaines pyrénéennes, pendant lesquelles, malgré la cure, je me suis beaucoup reposée.

DSC_0439

Une seule et belle balade, SAINT SAVIN et les alentours

 DSC_0442

 

 

DSC_0452

 

DSC_0461

DSC_0462

 

DSC_0464

 

DSC_0468

 

DSC_0467

 

DSC_0469

DSC_0474

 

DSC_0477

 

DSC_0483

un merveilleux petit village avec sa collégiale, ses fontaines et ses vieilles maisons

DSC_0470

 

 DSC_0473

un vieil orgue démantibulé du Moyen Age, bien étrange. Les pédales, quand on les remue, mettent en branle les mâchoires de têtes fantastiques qui tirent la langue aux ouailles.

DSC_0485

et même des chats en vitrine !!!!!!!!!!!!!!!!

Publicité
BECASSINE TRICOTE
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 106 508
Publicité