dans le Bordelais, j'en ai profité pour faire quelques visites aux alentours, et cette semaine sera repos car votre Bécassine est sur les rotules, et lundi prochain hospi
Nous sommes partis avec trois APN, et trois générations de quiches que nous sommes ..........les trois étaient déchargés
Vous aurez donc un mélange photos traditionnelles google et photos prises avec les portables !!!!
L'abbaye de la SAUVE MAJEUR
L'abbaye de La Sauve-Majeure est connue sous le nom de la Grande Sauve ou Sauve Majeure, Sauve signifiant bois. Elle fut fondée en 1079 par le duc d'Aquitaine et Saint Gérard (Gérald d'après les sources hagiographiques latines). À son apogée, elle abritait 300 moines.
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Sur le lieu-dit de Hauteville, à égale distance de la Garonne et de la Dordogne, l'abbé Gérard de Corbie fonde Notre Dame de la Grande Sauve en 1079. Son nom est issu du nom de la forêt occupant à l'époque l'Entre-Deux-Mers (Inter duo Maria) : La Silva Major.
L'abbé construit alors une première église abbatiale. Avec l'appui du duc Guillaume VIII d'Aquitaine, avec le soutien du pape et grâce à de généreux donateurs et protecteurs parmi lesquels les rois de France et d'Angleterre, l'abbaye prospère rapidement. Elle se trouve sur la route de Compostelle et servit de point de départ régional pour le pèlerinage. Elle était sous la tutelle des rois d'Angleterre. L'abbé Gérard y est enterré à sa mort en 1095 et le pape Célestin III le canonisa en 1197. L'église actuelle fut consacrée en 1231.
L'abbaye de la Sauve a eu une vie monastique s'inspirant de celle de l'abbaye de Cluny et fut régie par la règle de Saint Benoît. Au Moyen Âge, Grande Sauve était riche et puissante et disposait de 51 prieurés, jusqu'à Bruwell en Angleterre. Sa réputation en fit une rivale du centre urbain de Bordeaux. Aliénor duchesse d'Aquitaine y fit de nombreux séjours. Mais la richesse de la Grande Sauve attira aussi les pillards, les basques, les navarrais qui mirent l'abbaye mille fois à sac. Les bourgeois de la Sauve se révoltèrent maintes fois contre les riches moines de l'abbaye.
Des réparations et fortifications furent apportées au seizième siècle après les ravages de la Guerre de Cent Ans qui opposa le Royaume de France et d'Angleterre de 1337 à 1453 pour l'appropriation de l'Aquitaine et du Poitou. Ces restaurations interviennent dans un climat de contestation des privilèges de l'abbaye et de rivalité économique avec la bastide de Créon. Elles signent le déclin de l'abbaye et la perte de son influence.
Elle rejoignit plus tard la congrégation des Exempts et devint Mauriste en 1667. En 1665, une tempête cause de gros dégâts aux toitures de l'église, aux dortoirs et au réfectoire. Le clocher s'écroule à la fin du XVIIIe siècle à la suite de ces dommages. De plus, en 1759, un tremblement de terre ébranle l'église.
À la Révolution française, les richesses de l'abbaye sont confisquées et dispersées. En 1793, les bâtiments furent utilisés comme prison. Les voûtes de l'église tombèrent en 1809. Elle est alors exploitée comme carrière pendant 40 ans pour construire les bâtiments du village de La Sauve.
En 1837, l'archevêque achète les bâtiments conventuels et fait édifier un collège de jésuites. Il est plus tard transformé en école normale d'instituteurs. Mais en 1910, un incendie détruit l'école et le site est de nouveau abandonné. Entre 1914 et 1918, les bâtiments sont transformés en petit hôpital militaire de campagne
CADILLAC
Dominant la Garonne et la bastide de Cadillac, le château de Cadillac est
un brillant exemple d'une architecture du tout début du 17e siècle.
Aujourd'hui encore, il témoigne aussi bien des fastes du XVIIème siècle
que de la dure réalité de la centrale de force qu'il fût pendant 130 ans.
Il fut en son temps un monument prestigieux, rivalisant avec les domaines royaux.
Le duc d'Epernon (1554-1642) fit édifier cette somptueuse demeure dont ne subsistent que le corps de bâtiment principal avec ses deux ailes en retour d'équerre, la cour d'honneur et les jardins.
A l'intérieur, les cheminées monumentales en pierre sculptée et en marbre, les plafonds peints du 17e siècle et les tapisseries témoignent du faste de cette résidence qui accueillit Louis XIII et Louis XIV avant d'être réutilisée au XIXème et XXème siècles (1820-1952) comme prison pour femmes.
Eglise Saint-Blaise et Saint-Martin :
L'église, accolée au mur nord de l'enceinte de la ville, est prolongée à l'est par une sacristie. La nef unique et la chapelle funéraire sont voutées d'ogive. L'ensemble de la construction est en pierre de taille, à l'exception de la sacristie, bâtie en moellon. Le clocher, supportant une flèche en maçonnerie, a été bâtie en 1853. Les statues en terre cuite de Saint Pierre et de Saint Paul sont disposées de part et d'autre de l'entrée de l'église et datent du XIXème siècle
RIONS
Dans l' antiquité romaine la ville est connue sous le nom de Riuncium. Elle s' agrandit ensuite au 12e siècle autour du château d' Auger seigneur de Rions qui domine un bras de la Garonne. Son histoire suit les vicissitudes de la guerre de Cent Ans. En 1295 la ville fut conquise par Charles de Valois et ses remparts démantelés. En 1304, Edouard Ier roi d' Angleterre et duc d' Aquitaine promet une forte somme pour aider à leur reconstruction.
C' est de cette époque que datent les remparts. La ville se soumet définitivement au roi Charles VII en 1451. Les plus anciennes demeures de la ville datent de la reconstruction qui a suivi. Au 17e siècle, nouvelles reconstructions après les guerres de Religion. Des travaux d' urbanisme avec alignement des rues, destruction des derniers vestiges du château fort et déplacement du cimetière se font au 19e siècle. Lotissements à l' extérieur des murs au 20e siècle
Retour par le pont EIFFEL de LANGOIRAN
quartier du port est constitué de jolies maisons (anciennes maisons de pêcheurs le long du grand Estey), ancien relais Saint Martin, sur la berge de la Garonne, construites aux XVIIème siècles. A la fin du XIXème siècle un pont métallique, dénommé à tort Pont Eiffel car il rappelle les constructions du célèbre ingénieur Gustave Eiffel, est construit par l'entrepreneur Fives Lille et permet de franchir la Garonne pour rejoindre sur la rive droite le Bourg de Portets.