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BECASSINE TRICOTE

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Derniers commentaires
4 février 2012

IL FAIT FROID

Le temps présent incite soit à rester sous la couette, soit à bidouiller au coin du feu ............

Les vacances de février approchent et les p'tits bordelais viendront une semaine, le bonheur !!!!!!!!

La p'tite louloute adore faire la pâtisserie, mon emploi du temps est quasi prévu, le Grand barbu se dit qu'il va se goinfrer de gâteaux , tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes !!!!!!!!!!!

En prévision de ces séances cuisine, j'ai décidé de faire un e surprise à ma patissière

 

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Tablier lin personnalisé et doublé madras, j'espère que cela lui plaira

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1 février 2012

LECTURES

Entre un rang endroit et un rang envers, en ce moment boulimie de lecture

 Le septième templier

1307. Le roi Philippe le Bel et le pape Clément V ordonnent l'anéantissement total de l'Ordre du Temple. Mais dans l'ombre des commanderies, sept templiers vont organiser sa survivance par-delà les siècles. De nos jours, le commissaire franc-maçon Antoine Marcas reçoit l'appel désespéré d'un mystérieux frère, sur le point d'être assassiné, qui lui transmet la piste d'un secret fabuleux : le trésor des templiers. Au même moment à Saint-Pierre de Rome, le pape s'apprête à bénir la foule quand il est abattu par un tireur d'élite... Du Paris initiatique aux arcanes occultes du Vatican, découvrez dans le nouveau Giacometti et Ravenne les étapes codées d'un parcours ésotérique, placé sous le signe de la croix du Temple...

J'aime beaucoup ces deux auteurs qui traitent de l'univers secret de la franc-maçonnerie toujours plus ou moins relié à celui des templiers. J'en suis gourmande .........

Le passager

Mathias Freire a une maladie étrange. Il fait des « fugues psychiques ». Sous l’effet du stress, il tourne au coin d’une rue et perd la mémoire. Quand il la retrouve, il est un autre. A son insu, il s’est forgé un nouveau moi, un nouveau passé, un nouveau destin… Quand il saisit sa situation, il est psychiatre à Bordeaux. Pour savoir qui il est vraiment, il n’a qu’une solution : remonter, l’une après l’autre, ses identités précédentes jusqu’à découvrir son moi d’origine. Clochard à Marseille, peintre fou à Nice, faussaire à Paris… Au fil de ses personnages, il va décrypter l’hallucinante vérité. On plonge en apnée dans ce labyrinthe cauchemardesque où l’auteur continue inlassablement d’ausculter les origines du Mal. Tendue, très documentée, cette traque de l’identité navigue entre psychanalyse et manipulation scientifique à un rythme infernal.

Fan de cet auteur, j'ai peiné à accrocher et pourtant la critique pense que c'est un des meilleurs romans .......

             

Les morues

 

 C'est un roman qui commence comme cela : « Au début, il y a la sonnette – et la porte qui s’ouvre et se referme sans cesse. Des pas qui résonnent dans l’entrée. Et des embrassades, des « ah », des « oh ». T’es déjà arrivé ? J’croyais que tu finirais plus tard le taff. Ouais, mais finalement j’ai bien avancé. Hé, Antoine on va pas parler boulot ce soir, hein ? Ça serait de la provoc ! Un brouhaha généralisé. Des verres qui tintent. T’as apporté les bougies ? Non c’était à Ema de le faire. »
Et c’est un roman qui commence aussi comme cela : « Depuis une dizaine de minutes, Ema gardait la tête obstinément levée vers la voûte. En suivant des yeux les courbes compliquées des arches gothiques de l’église, elle espérait éviter de pleurer. Mais d’une elle commençait à avoir sérieusement mal à la nuque et de deux il devenait évident qu’elle ne pourrait pas échapper aux larmes de circonstance. »
C’est donc l’histoire des Morues, d’Emma et sa bande de copines, de ses amis, et, si l’on s’y arrête une minute, c’est le roman de comment on s’aime en France au début du XXIe siècle.
Mais c’est davantage. C’est un livre qui commence comme une histoire de filles, continue comme un polar féministe en milieu cultivé, se mue en thriller de journalisme politique réaliste – au cours duquel l’audacieuse journaliste nous dévoilera les dessous de la privatisation du patrimoine culturel français - et vous laisse finalement, 500 pages plus loin sans les voir, dans le roman d’une époque embrassée dans sa totalité par le prisme de quatre personnages.
Cet ambitieux projet romanesque, qui a pris plusieurs années à son auteur, est une réussite totale. D’abord parce qu’il se dévore. Que sa lecture procure un plaisir continu, et qu’il emprunte toutes ses voies pour s’inscrire dans une perspective globale avec une acuité, une ironie et une gouaille bien contemporaines, mais en y superposant le paysage littéraire d’une jeune femme d’aujourd’hui qui, petite fille, réécrivait la fin des romans de la Comtesse de Ségur pour celles qu’elle préférait lire. Cela donne un authentique et passionnant roman français.  

Alors là, j'ai positivement A - DO - RE ..............               

   La couturière

Emilia et Luzia, les sœurs orphelines, sont inséparables. Un jour, Luzia est enlevée par les cangaceiros, de terribles bandits. Dans ce Brésil âpre et violent des années 1930, Emilia nourrit toujours un infime espoir : et si Luzia avait survécu ? Se cacherait-elle sous les traits de la Couturière, cette femme réputée impitoyable, devenue chef des mercenaires ?
Frances de Pontes Peebles est née dans le Nordeste brésilien et a grandi à Miami. Elle a écrit de nombreuses nouvelles saluées par la critique. La Couturière est son premier roman

Histoire intéressante, le style est agréable et coulant, a obtenu le Grand Prix des Lectrices ELLE USA 2008

15 janvier 2012

LE RETOUR

Après une traversée de désert assez longue, soucis familiaux, le Grand Barbu qui se met lui aussi à héberger un crabe, tout ce qui peut faire qu'en fait je n'avais pas très envie de faire quoique ce soit, mais c'est la vie et haut les coeurs !!!!

Je ne restais, malgré tout, pas inactive, tricots divers (rien de bien compliqué) et surtout une méga BAI JIA BEI.

A la naissance du dernier des p'tits loups, et avec votre aide, j'avais fait une couverture que NOE avait adoré, mais il a maintenant deux ans, il a un grand lit et elle ne lui sert plus maintenant que de doudou.

Je me suis remise à la couture et voici

bai jia bei 001

 

BAI JIA BEI de 160 x 200, toute doublée polaire

31 décembre 2011

MEILLEURS VOEUX

Que l'année 2012 vous apporte à toutes et à vos familles, bonheur, santé, félicité

MEILLEURS VOEUX

10 décembre 2011

MALCHANCE !!!!!!!

Quand tu nous tiens....................

Pas trop la tête au bricolage et au blog ces temps-ci, en cette période de fêtes, les crabes continuent à élire domicile chez Bécassine et le Grand Barbu

Nous allons passer les fêtes tranquilles et 2012 commencera dans un tourbillon d'examens et plus ......

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27 novembre 2011

UNE JOURNEE COMME JE LES AIME

Un temps magnifique en ce dernier week-end de novembre

Le marché du dimanche matin, marché angevin que j'affectionne particulièrement, aux étals gorgés de soleil de par leur composition, des vendeurs agréables et souriants

Un thé à la menthe en terrasse, crêpe à tremper dans une soucoupe de miel, dattes, olives et pistaches, et un air de Bruel qui nous vient à la tête ...........................

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Le caddy plein, (pour les gourmands, juste un échantillon) ............. 

direction le château de BRISSAC QUINCE et son marché de NOEL ....

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Cette année : NOEL à la Cour d'Autriche

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Une occasion festive pour visiter ce superbe château

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Les caves du château

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La cuisine médiévale

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Sapins magnifiquement décorés sur chaque retour du grand escalier

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la chambre de Louis XIII

BRISSAC QUINCE est à une encablure des PONTS DE CE :

Le 7 août 1620 eut lieu la bataille des Ponts-de-Cé, connue également sous le nom des "Drôleries des Ponts-de-Cé", entre les partisans du roi Louis XIII et ceux de sa mère, Marie de Médicis, que son fils avait écarté de la Régence trois ans plus tôt, et qui tentait de revenir au pouvoir. Par la défection de ses principaux nobles, les troupes de Marie de Médicis furent bientôt sans commandement avant le combat. L'armée royale n'eut plus qu'à disperser ses fantassins dans une "drôlerie" générale.

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la chapelle

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la chambre MORTEMART

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L'intérieur du château terminé, direction les écuries et une balade dans le parc, le soleil est là

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 Le parc, les écuries

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au détour d'une allée, rencontre avec Sissi et François Joseph !!

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 l'AUBANCE qui se faufile sous des arbres au couleurs d'automne

Un dernier vin chaud avant de reprendre la route du retour...............

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Une belle journée !!!!!!!!!!!!!!

9 novembre 2011

UN SOURIRE

Dans ce monde de bruts !!!!!!

 

Un athée se promenait dans les bois tout en s'extasiant devant la nature : 
« Quels arbres majestueux, quelle puissante rivière, quels beaux animaux! » se disait-il. 
 Comme il marchait le long de la rivière, il entendit un sourd grognement provenant d'un buisson à proximité.   Il jeta un oeil dans cette direction et vit un  énorme grizzly de plus de 2 m de haut qui s'apprêtait à le charger. 
Il courut aussi vite qu'il le pouvait dans un  petit sentier, regarda par-dessus son épaule
et réalisa que l'ours le talonnait.  Il trébucha et tomba sur le sol.
Comme il tentait de se relever, il vit l'ours au-dessus de lui, la patte droite prête à le frapper ! 
À cet instant, l'athée s'écria:  « Oh, mon Dieu! » 
Le temps s'arrêta, l'ours se figea et la forêt  devint silencieuse.  
Une lumière vive apparut près de l'homme et une voix vint du ciel : 
« Tu as nié mon existence durant toutes ces  années et attribué la Création à un accident
cosmique. Dois-je t'aider à te sortir de cette situation ?  Crois-tu que je puisse te considérer comme un croyant ?»
 

L'athée regarda vers la lumière et répondit humblement : 
« Je crois qu'il serait hypocrite de ma part de vous demander de me considérer comme un bon
catholique, mais peut-être pourriez vous rendre l'ours ... catholique? » 
« Très bien », dit la voix. 

La lumière s'éteignit, la forêt reprit  son chant.  L'ours  pencha la tête  et tout benoîtement joignit ses deux pattes en murmurant : 
«Seigneur, bénissez ce repas.»

9 novembre 2011

9 NOVEMBRE 1938

Afin que nul n'oublie ..................

La "Nuit de Cristal" (Kristallnacht) est le nom donné au violent pogrom qui eut lieu les 9 et 10 novembre 1938, dans toute l'Allemagne et les territoires récemment annexés (Autriche et Sudètes), à l'initiative des dirigeants du parti nazi et des S.A. (sections d'assaut). L'origine du nom de cet événement est liée au nombre incalculable de vitres brisées des synagogues, magasins, centres communautaires et maisons appartenant à des Juifs qui furent mis à sac et détruits à cette occasion. Ce terme est devenu un euphémisme pour désigner cette brutale opération et n'exprime pas de façon appropriée les souffrances qu'elle causa.

Les autorités allemandes présentèrent la Nuit de Cristal comme une explosion spontanée de la colère populaire en réponse à l'assassinat d'Ernst von Rath, troisième secrétaire de l'ambassade d'Allemagne à Paris, le 7 novembre 1938, par Herschel Grynszpan, un Juif polonais âgé de 17 ans. Quelques jours auparavant, Grynszpan avait reçu une carte postale de sa soeur qui l'informait qu'elle et ses parents, avec des milliers d'autres Juifs de nationalité polonaise vivant en Allemagne (les parents de Grynszpan vivaient en Allemagne depuis 1911), avait été expulsés d'Allemagne sans préavis. Dans un premier temps, l'accès à leur pays d'origine leur avait été refusé mais par la suite, conduits physiquement de l'autre côté de la frontière, les parents de Grynszpan et les autres Juifs expulsés avaient été relégués dans un camp de réfugiés près de la ville de Zbaszyn, à proximité de la frontière germano-polonaise.

Von Rath mourut le 9 novembre 1938, deux jours après l'attentat. Les Nazis attribuèrent l'assassinat à la "communauté juive mondiale" et, par mesure de représailles, organisèrent un pogrom massif sur l'ensemble du territoire du Reich. Dans toute l'Allemagne, y compris l'Autriche récemment annexée, des centaines de synagogues furent saccagées, pillées et détruites. Nombre d'entre elles furent incendiées, et les pompiers avaient reçu l'instruction de les laisser brûler et d'empêcher seulement que les flammes ne s'étendent aux bâtiments voisins. Les vitrines de 7 500 établissements commerciaux appartenant à des Juifs furent brisées, et leurs marchandises pillées. Des cimetières juifs furent profanés. Des groupes de S.A. parcoururent les rues, s'attaquant aux Juifs qu'ils rencontraient : une centaine de Juifs furent tués. Poussés au désespoir par la destruction de leurs maisons, de nombreux Juifs, parfois des familles entières, se suicidèrent.

Ce pogrom fut particulièrement violent à Berlin et à Vienne, où vivaient les deux communautés juives les plus importantes du Reich. La plupart des synagogues de Berlin furent détruites par les flammes et de nombreux magasins et habitations appartenant à des Juifs furent pillés et saccagés. Des dizaines de Juifs furent tués. A Vienne, la plupart des synagogues et des maisons de prière de la ville furent détruites ou brûlées sous les yeux des pompiers et de la population.

Si, pour l'essentiel, ils ne participèrent pas au pogrom, les SS et la Gestapo (police secrète d'Etat) le prirent comme prétexte pour procéder à l'arrestation d'environ 30 000 hommes juifs. Ils furent envoyés dans les camps de concentration de Dachau, Buchenwald et Sachsenhausen. Soumis à des traitements brutaux, ils furent ensuite relâchés dans les trois mois qui suivirent, mais durent s'engager à quitter l'Allemagne. Au total, on estime de 2 000 à 2 500 (en incluant les morts dans les camps de concentration) le nombre de morts liés directement ou indirectement à la Nuit de Cristal.

Les Nazis attribuèrent aux Juifs eux-mêmes la responsabilité de la nuit de Cristal et infligèrent une amende d'un milliard de marks (soit 400 millions de dollars au taux de change de 1938) à la communauté juive allemande. Le Reich confisqua toutes les indemnisations des assurances qui auraient dû être versées aux Juifs dont les établissements commerciaux ou les habitations avaient été pillés ou détruits, et les propriétaires juifs durent prendre à leur charge les frais des réparations.

La nuit de Cristal annonçait une nouvelle vague de lois antisémites. Dans les semaines qui suivirent, le gouvernement allemand promulgua toute une série de lois et de décrets visant à exproprier les Juifs de leurs biens, à les priver de leurs moyens de subsistance et à les exclure de toute vie sociale. Des lois imposèrent l' "aryanisation" (le transfert à des propriétaires non juifs) des entreprises et des propriétés immobilières appartenant à des Juifs, à une fraction de leur valeur réelle. Les écoles juives furent fermées et les enfants juifs qui fréquentaient encore des écoles allemandes furent expulsés. Les Juifs se virent interdire l'exercice de la plupart des professions libérales, durent vendre leurs objets de valeur à des services d'achat de l'Etat et furent assujettis à des impôts spéciaux. Les Juifs n'avaient pas le droit de posséder de voiture, leurs permis de conduire leur furent retirés et leur accès aux transports en commun était rigoureusement réglementé. L'accès des théâtres, des salles de concert et de cinéma et des lieux de divertissement en général était interdit aux Juifs. Ils furent ensuite concentrés dans des "maisons juives" : ils n'avaient plus le droit d'habiter dans les mêmes   immeubles que les  "aryens".

Les Nazis prirent comme prétexte l'acte isolé d'un jeune Juif pourdépouiller l'ensemble de la population juive et pour l'exclure de toute vie sociale et les forcer à émigrer.

Source : http://www.ushmm.org

7 novembre 2011

AUTOUR de SAINT SAVIN

à une encablure, une superbe petite chapelle

 

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 ntre dame de pieta

NOTRE DAME de PIETA 

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Edifice des XIe-XVIIIe siècle ,

 inscrit aux Monuments Historiques depuis 1935

 L'intérieur , entièrement décoré , contient un rétable du XVIIIe .

Au dessus du portail , une niche abrite une statue blanche de la Vierge en Piéta,

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Une petite merveille dans un écrin de verdure

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6 novembre 2011

LES CAGOTS

Au cours de la visite dans la Collégiale de Saint Savin, on remarque

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le bénitier des cagots

Vraisemblablement du XIIe siècle. C'est un monolythe de 60 cm de haut. Sa vasque d'environ 35 cm de diamètre est soutenue, en partie, par deux personnages dos à dos, dont les épaules et les genoux fléchissent sous le poids. Il se trouvait en 1859 à l'extérieur du grand portail. Une tradition indique qu'il était destiné à l'usage exclusif des cagots. Ce n'est pas sûr puisque les cagots de Saint-Savin, possédaient, dans leur quartier de Mailhoc, un cimetière et une chapelle à eux (chapelle Sainte-Madeleine, tombée en vétusté en 1792). Il est possible que le bénitier ait été transféré dans cette église lors de la destruction de la chapelle des cagots

Késakéo ???????????????? me dis-je .................

Les cagots, un mot qui m'était connu, une signification qui ne l'était pas du tout. Une recherche s'imposait dont je veux vous faire profiter, mais peut-être êtes vous moins ignorantes que je ne l'étais jusqu'à ce jour !!!!!!!!!!!!!!

Parias parmi les parias, les Cagots peuvent être comparés aux intouchables indiens.
Ils furent présents dans toute l'Europe au moyen âge ; en Bretagne, dans le Bas-Poitou, en Guyenne, en Gascogne, dans le pays basque, en Navarre et surtout en Béarn.
Les montagnes des Pyrénées, pourtant terres de refuge, où les ségrégations eurent peu de prises, terre des Cathares, furent néanmoins le lieu où le phénomène des Cagots fût le plus appuyé.

Leur origine reste mystérieuse, plusieurs thèses sont évoquées, allant de wisigoths battus par Clovis à Poitiers, aux Sarazins, juifs, cathares, lépreux…Il est cependant probable qu'ils soient les descendants d'un peuple vaincu par les armes.
Le nom même de " cagot " est d'origine incertaine, il peut venir de " cangoth ": les chiens de Ghoth. On retrouve aussi les termes de Gézitain, Chrestians, Gahets, Capots, Agots

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Race maudite à vie, leur condition était mentionnée dès la naissance dans l'acte de baptême, célébré à la nuit tombée, sans carillons. Ils ne portaient pas de nom mais un prénom suivi du terme Chrestiaa, Cagot, Gézitain. Une fois morts ils étaient inhumés à l'écart des " vrais chrétiens ".
Parmi la longue liste des interdits on peut citer : le mariage avec des non cagots, l'exercice de certains métiers en rapport avec l'eau, la terre, le feu, les aliments, porter une arme ou un objet tranchant…À l'origine des ces interdictions on retrouvait la peur de la lèpre dont les cagots étaient tous censés êtres infectés.
Malgré ces interdictions draconiennes, ils peuvent occuper des postes de chirurgiens ou sages-femmes et on leur prête des vertus de guérisseurs. La plupart sont charpentiers, vanniers, tisserands, maçons, parfois réputés et appréciés pour leur travail, d'autant que, généralement, ils ne reçoivent pas de salaire et sont seulement exonérés d'impôt.
Dans certains endroit ils devaient porter une patte de canard ou d'oie d'étoffe rouge cousue sur leurs vêtements.

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Ils sont parqués au fond de l'église lors de l'office, ils ont un bénitier distinct, parfois même ils ont une porte spéciale, plus petite, les obligeant à se courber pour entrer.
Ils vivent dans des quartiers spéciaux, souvent en lieu et place d'anciennes léproseries, vont chercher l'eau à des fontaines spéciales.
Malheur à celui qui oublierait sa condition et ses contraintes : en 1741, un cagot maître charpentier de Moumour eut les pieds percés au fer rouge pour avoir voulu cultiver la terre.

Malgré cette disgrâce, ils dépendent directement de l'église et non de la commune (jurat) ou des vicomtes.

Sources :http://www.loucrup65.fr/pgie0056.htm et http://www.originepyrenees.com/mag/hist/

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